La désinfection du matériel apicole est souvent reléguée au second plan, derrière la sélection, la production de miel ou la lutte contre le varroa. Et pourtant, c’est l’un des gestes les plus décisifs pour la santé d’un cheptel. Une ruche contaminée ne se reconnaît pas toujours à l’œil nu, mais son matériel peut devenir le cheval de Troie de l’infection suivante.
Entre les spores de loque américaine, les moisissures des cadres oubliés et les résidus de nourrissement, chaque surface compte. Nettoyer, gratter, flamber, tremper, irradier… ou ozoner : les méthodes ne manquent pas, mais toutes n’ont ni le même coût, ni la même portée sanitaire.
Dans un contexte où la profession cherche à réduire les produits chimiques tout en renforçant la biosécurité, l’ozone s’invite dans la conversation. Oxydant puissant et écologique, il pourrait bien devenir, demain, un allié de la prophylaxie apicole moderne.
Voyons donc ce que la science et la pratique en disent, sans céder aux effets de mode — mais sans snober non plus les innovations qui bousculent nos vieilles flammes et nos bains de soude.





Et demain ? Vers une hybridation des savoirs La sélection apicole de demain ne se jouera pas entre l’humain et…
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