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Formation TSA

Devenir TSA (Technicien Sanitaire Apicole)

Le TSA est là pour assurer le suivi des adhérents du PSE pour le compte des GDSA, le TSA est sous l’autorité de leur président, mais supervisé par le vétérinaire-conseil de chaque GDSA.

Accompagnement technique des apiculteurs sur le sanitaire apicole :

  • Surveillance, prévention, lutte contre les dangers sanitaires. Ils pourront conventionner avec un ou plusieurs vétérinaires référents de la DD(CSPP pour intervenir dans le cadre des dangers sanitaires (DS) de catégorie 2 et 3.

Profil souhaité :

  • Compétences de terrain en apiculture (connaissance des abeilles, bonnes pratiques apicoles…).
  • Compétences sanitaires (adhésion impérative au GDSA et à son PSE).
  • Aptitude au contact et aux conseils auprès des apiculteurs.
  • Permis et véhicule.

Statuts :

  • Travailleurs indépendants avec un numéro de SIRET et une RCP (assurance Responsabilité Civile Professionnelle).

Le GDSA assure généralement le coût de la formation (7 jours pour les nouveaux, 2 jours pour les anciens ASA). Dans le cadre du suivi de son PSE, ils seront sous contrat de travail et rémunérés par leur GDSA. Par le biais de la FNOSAD le TSA les assurera en RCP (Responsabilité Civile Professionnelle) collective pour le suivi des adhérents au PSE du GDSA. Les autres actions seront à la charge des apiculteurs qui les solliciteront.

Si vous souhaitez vous investir auprès des apiculteurs et devenir TSA, n’hésitez pas à contacter Votre DGSA

Le technicien sanitaire apicole est un professionnel spécialisé dans la santé des abeilles et la gestion des ruchers. Ses principales responsabilités incluent le suivi de la santé des colonies d’abeilles et la gestion des maladies apicoles, ainsi que la mise en place de mesures préventives pour assurer la santé et la productivité des abeilles.

Guide du TSA (PDF)

Ce professionnel peut également conseiller les apiculteurs sur les bonnes pratiques en matière d’apiculture durable et responsable.

Gouvernance sanitaire

La Gouvernance Sanitaire Apicole en Europe comprend des réglementations et des mesures visant à assurer la santé des abeilles et à prévenir la propagation de maladies apicoles. Cela implique la mise en place de normes, de surveillances régulières et de plans de gestion pour contrôler les maladies apicoles, garantissant ainsi la santé des colonies d’abeilles domestiques. Ces réglementations sont élaborées en collaboration avec les autorités sanitaires, les apiculteurs et les experts de l’industrie apicole, et sont essentielles pour protéger les populations d’abeilles et soutenir l’apiculture en Europe.

Formation assurée par les GDSA

MouchaMiel étant TSA, peut vous fournir aide, assistance et des conseils suivis quant à la conduite de vos ruchers,
N’hésitez pas à nous contacter

Les Bonnes Pratiques Apicoles

Sources

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Vente Directe : Les Normes

Obligations et Droits de la Vente Directe pour les Agriculteurs

La vente directe pour les agriculteurs implique diverses obligations et droits :

Obligations :

  1. Respect des Normes Sanitaires : Les produits vendus doivent répondre aux normes sanitaires en vigueur, garantissant la sécurité des consommateurs [1].
  2. Transparence : Les agriculteurs doivent fournir des informations claires sur l’origine et les méthodes de production de leurs produits pour assurer la confiance des clients.
  3. Déclaration Fiscale : Les revenus de la vente directe doivent être déclarés aux autorités fiscales conformément à la législation en vigueur.

Droits :

  1. Flexibilité dans la Vente : Les agriculteurs ont le droit de vendre leurs produits sur place ou sur les marchés locaux, établissant un lien direct avec les consommateurs [1].
  2. Prix Fixé par le Producteur : L’agriculteur a le droit de fixer le prix de ses produits, garantissant ainsi un revenu équitable en fonction des coûts de production.
  3. Droit de Préemption : En cas de vente de terres agricoles, le fermier en place a un droit de préemption, lui donnant la priorité pour l’acquisition de ces terres [6].

🌐 Sources

  1. Agriculture.gouv.fr – Circuits courts : exigences sanitaires et flexibilité pour les petites entreprises
  2. LaFranceAgricole.fr – Acquisition en priorité : Le droit de préemption du fermier

https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Vendre_en_circuit_court_:r%C3%A9glementation_et%C3%A9tiquetage

Les Intérêts Fiscaux des Systèmes Agricoles

Les systèmes agricoles peuvent offrir divers avantages fiscaux, notamment :

  1. Bénéfices Agricoles (BA) : Certains types d’activités agricoles relèvent de la catégorie fiscale des Bénéfices Agricoles (BA) et bénéficient de régimes d’imposition spécifiques [1].
  2. Avantages Fiscaux pour les Investissements Fonciers : Investir dans la terre agricole peut entraîner des avantages fiscaux, notamment des réductions d’impôts, en fonction des réglementations en vigueur [3].
  3. Régimes d’Imposition Spécifiques : Il existe des régimes transitoires et des régimes spécifiques, tels que le passage du forfait agricole au régime micro-bénéfice agricole, qui peuvent affecter l’imposition des revenus agricoles [4].
  4. Groupements Fonciers : Les groupements fonciers, permettant d’investir dans diverses activités agricoles, peuvent bénéficier d’avantages fiscaux spécifiques, notamment des réductions d’impôts [6].

🌐 Sources

  1. Chambres Agriculture – Fiscalité et bénéfices agricoles
  2. Feve.co – Investir dans la terre agricole
  3. Le Coin des Entrepreneurs – Bénéfices agricoles : les régimes d’imposition
  4. Capital.fr – Bois et forêts : un placement très attrayant sur le plan fiscal

Vente Directe Agricole : Statuts Éligibles

Oui, plusieurs statuts peuvent bénéficier du droit de vente directe agricole en France, notamment :

  1. Exploitation Agricole Individuelle : Un agriculteur individuel peut vendre directement ses produits sans intermédiaire.
  2. Société Civile Agricole (Gaec, SCEA, EARL) : Ces structures peuvent exercer la vente directe sous certaines conditions, même si elles louent des terres.
  3. Société Commerciale avec Objet Agricole : Une société commerciale ayant un objet agricole peut également pratiquer la vente directe, mais cela dépend des spécificités de chaque cas.

Il est essentiel de respecter la législation en vigueur et de vérifier les réglementations spécifiques à chaque type de structure.

🌐 Sources

  1. Chambres d’Agriculture – Rester agricole en vente directe
  2. Consultation Avocat – Le président d’une SAS à objet agricole ne relève pas du statut social des chefs d’exploitation agricole

Conditions pour la Vente Directe en Société Commerciale

La vente directe en société commerciale est possible sous certaines conditions spécifiques :

  1. Statuts Agricoles : La société commerciale doit avoir un objet agricole défini dans ses statuts, ce qui signifie que la vente directe doit être liée à des produits agricoles ou agroalimentaires.
  2. Respect des Normes : Les produits vendus directement au consommateur doivent respecter les normes sanitaires et de qualité en vigueur.
  3. Autorisations Légales : La société doit obtenir les autorisations légales nécessaires pour la vente de ses produits, souvent délivrées par les autorités sanitaires et agricoles locales.
  4. Transparence et Traçabilité : Il est crucial d’assurer la transparence sur l’origine des produits et de garantir leur traçabilité depuis la production jusqu’à la vente.
  5. Informations aux Consommateurs : Les consommateurs doivent être clairement informés sur l’origine des produits, les méthodes de production et toute autre information pertinente.

🌐 Sources

  1. Extranet Chambres d’Agriculture – Rester agricole en vente directe
  2. Lexbase – Transmission d’une exploitation agricole : quel régime fiscal

Vente Directe Agricole en France

Dans le contexte de la vente directe agricole en France, plusieurs règles et exigences s’appliquent :

  1. Respect des Normes Sanitaires : Les produits vendus en vente directe doivent respecter les normes sanitaires strictes pour garantir la sécurité des consommateurs [2].
  2. Autorisation de Vente : Les agriculteurs pratiquant la vente directe doivent parfois obtenir des autorisations spécifiques selon la nature de leurs produits et la manière dont ils sont vendus. Par exemple, la vente sur les marchés ou à la ferme est soumise à des réglementations particulières.
  3. Étiquetage et Traçabilité : Les produits vendus en vente directe doivent être correctement étiquetés, indiquant l’origine du produit, les ingrédients utilisés, et d’autres informations pertinentes. La traçabilité des produits est également essentielle.
  4. Transparence : Les agriculteurs pratiquant la vente directe doivent être transparents sur l’origine et la qualité de leurs produits. Cela inclut parfois des visites ou des démonstrations sur les exploitations pour montrer aux clients comment les produits sont cultivés ou fabriqués.
  5. Contrats et Facturation : Il est recommandé d’établir des contrats clairs avec les clients, spécifiant les conditions de vente, les prix et les modalités de paiement. La facturation doit être effectuée conformément aux lois fiscales en vigueur.
  6. Promotion et Marketing : Les agriculteurs pratiquant la vente directe doivent souvent investir dans le marketing pour promouvoir leurs produits, que ce soit en ligne, sur les réseaux sociaux ou à travers des événements locaux.

Il est essentiel que les agriculteurs se tiennent informés des réglementations en vigueur et des exigences spécifiques à leur région ou leur type de produit pour pratiquer la vente directe de manière légale et efficace.

🌐 Sources

  1. Ministère de l’Agriculture – Circuits courts : exigences sanitaires et flexibilité pour les petites entreprises
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La Déclaration Obligatoire de Ruches en France

Les abeilles jouent un rôle essentiel dans notre écosystème en pollinisant les plantes, ce qui contribue à la reproduction de nombreuses espèces végétales. Elles sont également à la base de la production de miel, une délicieuse douceur appréciée dans le monde entier. En France, pour préserver les abeilles et leur habitat, ainsi que pour contrôler les maladies apicoles, la déclaration obligatoire de possession de ruches est mise en place.

Pourquoi une déclaration est-elle nécessaire ?

La déclaration obligatoire de possession de ruches est une mesure essentielle pour suivre l’évolution de la santé des colonies d’abeilles, surveiller les maladies apicoles, et maintenir un suivi statistique des ruches sur le territoire français. Cette démarche vise également à lutter contre le vol de ruches, un problème croissant ces dernières années.

Qui doit déclarer ses ruches ?

Tous les apiculteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, sont tenus de déclarer leurs ruches. Cela inclut les personnes possédant une seule ruche sur leur balcon jusqu’aux grandes exploitations apicoles. La déclaration doit être faite chaque année, généralement entre le 1er septembre et le 31 décembre.

Comment faire une déclaration ?

La déclaration de ruches est relativement simple et peut être effectuée en ligne via le site du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Les apiculteurs doivent fournir des informations telles que leur nom, leur adresse, le nombre de ruches, leur emplacement géographique, et d’autres détails spécifiques sur l’état de leurs colonies.

Quels sont les avantages de la déclaration ?

La déclaration obligatoire de ruches présente de nombreux avantages, notamment :

  1. La surveillance de la santé des abeilles : Grâce aux déclarations, les autorités peuvent détecter rapidement les maladies apicoles et prendre des mesures pour les prévenir ou les combattre.
  2. La protection des abeilles : En connaissant le nombre de ruches présentes sur le territoire, il est possible de mieux protéger les abeilles et leur environnement en prenant des mesures de préservation de la biodiversité.
  3. La lutte contre le vol de ruches : La déclaration permet de lutter contre le vol de ruches en aidant à identifier les ruches volées et à les récupérer.
  4. Les statistiques apicoles : Les données collectées servent à établir des statistiques apicoles qui sont utiles pour la recherche et le développement de l’apiculture en France.

Les sanctions en cas de non-déclaration

Le non-respect de l’obligation de déclaration peut entraîner des sanctions, y compris des amendes. Il est donc crucial pour les apiculteurs de s’acquitter de cette démarche administrative dans les délais impartis : de septembre à décembre de chaque année, ou lors de création d’un rucher pour les nouveaux apiculteurs.

En conclusion, la déclaration obligatoire de possession de ruches en France est une mesure essentielle pour protéger les abeilles, surveiller leur santé, et promouvoir une apiculture durable. Elle permet également de garantir la traçabilité des colonies apicoles sur le territoire français, tout en contribuant à la préservation de notre environnement et de la biodiversité. Les apiculteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, sont encouragés à remplir cette obligation chaque année pour le bien des abeilles et de notre planète.