Publié le Laisser un commentaire

Quid de l’AMAP ?

Une AMAP, ou « Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne », est un partenariat solidaire entre un groupe de consommateurs et un ou plusieurs agriculteurs locaux. Le concept d’AMAP a été créé en France dans les années 2000, en réponse à la volonté de rapprocher les consommateurs des producteurs agricoles et de promouvoir une agriculture durable et responsable.

Le fonctionnement d’une AMAP repose sur les principes suivants :

  1. Contrat de Saison : Les consommateurs s’engagent à l’avance pour une saison, généralement un semestre ou une année, en achetant des parts ou des paniers de produits agricoles. Cela permet aux agriculteurs de prévoir leurs récoltes en fonction des besoins de la communauté d’AMAP.
  2. Produits de Saison et Locaux : Les paniers ou parts proposés par l’AMAP contiennent des produits de saison, cultivés localement par les agriculteurs membres. Cela favorise une consommation de produits frais, de saison, et réduit l’empreinte écologique liée au transport des aliments.
  3. Solidarité avec les Agriculteurs : Les consommateurs s’engagent à soutenir financièrement les agriculteurs en payant à l’avance pour les produits de la saison. Cela permet aux agriculteurs de bénéficier d’une stabilité financière et de réduire les risques liés à leur activité agricole.
  4. Partage des Risques : En cas de difficultés climatiques ou de récoltes moins abondantes, les consommateurs acceptent de partager les risques avec les agriculteurs. Ils peuvent ainsi recevoir des produits de moindre qualité ou en moindre quantité, mais cela encourage également la prise de conscience sur les aléas agricoles.
  5. Implication des Consommateurs : Les membres de l’AMAP peuvent participer activement aux activités de l’association, comme l’aide à la distribution des paniers, des visites à la ferme, ou des événements liés à l’agriculture.

En conclusion, une AMAP est une initiative de coopération entre agriculteurs et consommateurs qui vise à promouvoir une agriculture locale, durable et équitable. Elle permet aux consommateurs de s’approvisionner en produits frais et de saison tout en soutenant financièrement et socialement les agriculteurs locaux.

Qui de MouchaMiel qui se distingue donc d’une AMAP en ceci que MouchaMiel ne pratique la vente directe uniquement pour ses propres produits apicoles comme la loi en dispose mais mouchamiel alterne également avec la vente indirecte pour proposer des produits ultra locaux, uniquement de la production traditionnelle émanent d’amis et collègues paysans traditionnels, et ceci afin d’offrir une vitrine de leur production agricole digne d’intérêt, via cette présente interface. Par conséquent, aucun contrat de production ni partage de risque comme pour l’AMAP. Hormis quelques cas de précommande, afin d’anticiper l’offre, rien de pareil au fonctionnement d’une l’AMAP.

Publié le Laisser un commentaire

Les Mentions Valorisation pour les Produits Agricoles : Labels et Significations

Plusieurs mentions valorisantes font l’objet d’un étiquetage spécifique pour les produits agricoles et agroalimentaires, permettant ainsi leur valorisation et spécification.

Les mentions « Produit de montagne » et « Montagne » sont encadrées par des règlementations européennes et françaises respectivement. « Produit de montagne » s’applique aux produits fabriqués ou transformés en zone de montagne et destinés à la consommation humaine. Les matières premières et aliments des animaux doivent principalement provenir de zones montagneuses. Cette mention concerne divers produits tels que les viandes, le lait et le miel. En revanche, « Montagne » concerne les produits agricoles non alimentaires et non transformés, ainsi que les produits destinés à la consommation humaine qui ne sont pas éligibles à la mention européenne « Produit de montagne ». Cette catégorie inclut notamment les eaux de source, les spiritueux et les plantes aromatiques.

Les mentions « Fermier », « Produit à la ferme » et « Produit de ferme » sont définies par secteur, soit réglementairement, soit par une définition professionnelle validée par les pouvoirs publics, soit par la jurisprudence. Dans tous les cas, elles impliquent des méthodes de production traditionnelles intégrées à la ferme.

La mention « Produits pays » concerne les départements et collectivités d’Outre-mer (à l’exception de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie) pour les denrées alimentaires, les produits agricoles non alimentaires et non transformés, à l’exclusion des vins et spiritueux. Elle peut également être accompagnée des transcriptions créoles « produits pei, peyi, péi ou péyi ».

Enfin, la mention « issus d’une exploitation de haute valeur environnementale » est réservée aux produits bruts ou transformés provenant d’exploitations agricoles ayant obtenu le plus haut niveau de certification environnementale, à savoir la Haute Valeur Environnementale (HVE). La HVE vise à valoriser les systèmes de production préservant l’écosystème naturel au sein des exploitations et minimisant l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement (sol, eau, air, paysage, etc.) pour répondre aux préoccupations environnementales des consommateurs.

https://agriculture.gouv.fr/produits-de-qualite-connaissez-vous-les-mentions-valorisantes

Publié le Laisser un commentaire

Différence entre « Vente-Directe » et « Vente en Circuit Court »

Selon l’administration française, la différence entre « vente directe » et « vente en circuit court » réside principalement dans le nombre d’intermédiaires impliqués dans la chaîne de vente.

Distinctions entre les deux concepts :

Vente Directe : La vente directe concerne la commercialisation de produits agricoles où il n’y a pas d’intermédiaire entre le producteur et le consommateur final. Le producteur vend ses produits directement au consommateur, sans passer par des revendeurs ou des distributeurs tiers. Ainsi, la vente directe élimine toute étape intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Il s’agit d’une relation directe entre les deux parties.

Vente en Circuit Court 1: La vente en circuit court – ou vente indirecte – quant à elle, implique un ou plusieurs intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Cependant, contrairement à la vente traditionnelle en circuit long (par exemple, avec un grossiste, un distributeur, un détaillant), les circuits courts se caractérisent par une limitation du nombre d’intermédiaires.
Ainsi, la vente en circuit court comporte un maximum d’un seul intermédiaire dans la chaîne de distribution entre le producteur et le consommateur.

En résumé, la principale différence est que la vente directe se fait sans aucun intermédiaire, tandis que la vente en circuit court peut inclure un seul intermédiaire au maximum. Les deux approches ont en commun le souci de raccourcir la chaîne de commercialisation, ce qui peut permettre aux producteurs de mieux valoriser leurs produits et aux consommateurs d’avoir un accès plus direct aux produits frais et locaux.

En vente directe, les producteurs doivent déclarer leur activité auprès de la DDPP (Cerfa n°13984*03).

En vente indirecte, les producteurs peuvent bénéficier d’une dérogation à l’agrément sanitaire pour les ateliers de transformation (Cerfa n°13982-05).

https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Vendre_en_circuit_court_:r%C3%A9glementation_et%C3%A9tiquetage

  1. Le circuit court n’est qu’une garantie visant à limiter le nombre d’intermédiaires.
    Celui-ci peut parcourir des kilomètres entre son producteur et le seul intermédiaire responsable de la
    transformation/distribution. C’est pour cela qu’on distingue désormais circuits courts et circuits de
    proximité : le circuit court tient compte du nombre d’intermédiaires, le circuit de proximité tient
    compte des kilomètres parcourus par le produit entre son lieu de production et de consommation. ↩︎

Résumé

La vente directe et le circuit court sont deux approches de distribution qui partagent des similitudes mais présentent également des différences importantes :

  1. Vente Directe :
  • Dans la vente directe, le producteur vend ses produits directement aux consommateurs sans intermédiaires.
  • Les canaux de vente directs peuvent inclure la vente en ligne, les ventes à domicile, les ventes par correspondance, etc.
  • Il peut y avoir une interaction directe entre le producteur et le consommateur, ce qui peut favoriser les relations personnelles et la fidélisation de la clientèle.
  • La vente directe est souvent utilisée pour des produits artisanaux, personnalisés ou de niche.
  1. Circuit Court :
  • Le circuit court implique généralement des étapes intermédiaires limitées entre le producteur et le consommateur.
  • Les produits sont vendus directement par le producteur, mais par le biais de canaux de distribution plus courts, tels que les marchés fermiers, les coopératives, les magasins de producteurs, etc.
  • Le circuit court vise à réduire la distance entre la production et la consommation, favorisant ainsi la traçabilité des produits et une rémunération plus équitable pour les producteurs.
  • Il met l’accent sur la vente de produits locaux et la promotion de la durabilité.

En conclusion, la principale différence réside dans le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. La vente directe élimine généralement tous les intermédiaires, tandis que le circuit court peut inclure quelques étapes intermédiaires, mais elles sont généralement plus courtes que celles des canaux de distribution traditionnels. Les deux approches ont gagné en popularité en raison de l’intérêt croissant pour des produits locaux, artisanaux et durables